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Jamais nous ne savons
si
par mégarde
nous ne risquons de nous déprendre.
Nous ne savons jamais
le sable est si fuyant !
et nos pas si incertains…
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Nous craignons sans cesse de nous perdre
et c’est au moment exact ou nous pensons que l’onde nous éloigne
qu’un courant protecteur nous réunit.
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Nous flottons mon amour
nous nous laissons porter par le courant léger
et ‘il n’y a rien d’autre à faire
…….
rien d’autre à attendre que le rai de lumière sur la vieille vigne
lumière si forte
si forte si tendre si fugace
.
rien d’autre à adorer que le vol
fulgurant
de la libellule bleue
tu le sais bien
toi qui regardes les traces dans le ciel,
puisque tout se fond, se mêle, s’efface,
nous ne sommes certains que de la chaleur de nos mains
de la douceur de nos peaux
et de notre désir intact.
*-*