Un désert
tellel l’image parfaite d’une austère
et ancienne splendeur vacille et vibre
Et le chemin de craie qui serpente et se noie
nous éloigne lentement
nous ramène sans fin
et nous éloigne encore
saupoudré de regrets
éperdus et anxieux
Puis,
sans hâte,
nous retrouve enfin .
Sous les palmes bleues de l’oasis rêvée
se blottissent peut-être nos attentes conniventes.
Alors,
par delà les abîmes et les pierres glissantes
bien après la poussière
et le sel
il y a
je le sais
la source claire