J’aime et craint les longues promenades solitaires
bercées par le rythme énergique ou contemplatif de la marche.
Elles sont des passerelles fragiles entre le rêve et le réel.
Si belles, si belles et vaines.
Elles sont fenêtres ouvertes
volets battants au gré des interrogations.
Quand je marche,
je pense et crois savoir
et faire les bons choix
Mes pensées s’ordonnent
se font limpides,
puis,
au détour d’un nuage
se brouillent, se confondent.
Les longues promenades solitaires
belles
belles
laissent trop de place….