Le Foehn souffle du Sud
il descend la montagne et apporte le temps doux
et apporte la folie
on dit qu’il rend fou
ou fiévreux
ou méchant
Le Foehn se moque de l’hiver.
Il isole mon village au dessus des nuages
petite île verte et tiède
Je marche sur la ligne de crête
le vent doux s’affole dans mes cheveux
et je ne sais plus
du vent
ou de mon âme
qui fait le plus de tapage